L’enseignant

Richard Porteil

a commencé sa pratique en 1982 avec Yves BLANC, responsable de l’Ecole de Paris auprès de Maître CHU King Hung.
Il a été élève personnel de Maître CHU King Hung de 1987 à 2001.

En 2001, il décide de rompre avec l’enseignement de maître Chu King Hung, n’étant plus en accord avec l’esprit de l’école, mais conserve cependant un profond respect et une grande reconnaissance pour ce qui lui a été transmis, et il continue à faire grandir le plus rigoureusement et le plus humblement possible cette somme de connaissances. Par ailleurs, il reste « attaché » à la personne et à l’enseignement d’Yves BLANC.

 

Richard PORTEIL, 4ème duan de Taichi Chuan, est diplömé de la Fédération Française des Arts Energétiques et Martiaux Chinois (FFaemc), dans laquelle il s’implique depuis 1991, aux niveaux national et régional.

À ce titre, il a reçu le phénix 2018 de la FFAEMC comme distinction honorifique.

https://www.ffaemc.fr/titres-honorifiques/

L’enseignement

L’association Arts Énergétiques et Martiaux du Cinabre (AEMC) propose des cours de Taichi Chuan à Poitiers et dans la région depuis plus de 35 ans. De l’initiation à l’approfondissement, tous les aspects traditionnels de cette discipline sont abordés.

 

– Le « Taolu », Forme ou enchaînement de mouvements, se pratique en groupe sur un rythme assez lent. La mémorisation demande de la patience et de la régularité et petit à petit, la pratique devient plus paisible, harmonieuse, énergisante et source de bien-être. La Forme proposée est une forme longue, divisée en 3 parties (la terre, l’homme et le ciel).

L’apprentissage de la Forme se fait, la plupart du temps, en groupes distincts, mais les limites entre les différents niveaux sont souples et non restrictives et correspondent surtout au découpage de l’enchaînement.

Le travail à deux est également un aspect indissociable de la pratique du Taichi Chuan :

– Les tests, avec partenaires, deviennent plus nombreux en avançant dans l’apprentissage, et permettent de renforcer l’intention et la compréhension martiale des mouvements développés dans l’enchainement.

– Le Tuishou ou poussée des mains, appelé aussi mains collantes, est un exercice à deux qui sert, avant tout, à développer l’écoute de l’autre, en sentant pleinement le mouvement initié, afin de le transformer à son avantage et sans tension. Le Tuishou peut se pratiquer à pas fixes ou en déplacement.

 

– Les applications martiales de tous les mouvements de l’enchainement qui ont un nom, sont travaillées dans la fluidité et le relâchement.

– La forme en face à face ou fighting form, qui est un travail assez spécifique à notre école, reprend l’enchainement en précisant toutes les actions par un contact avec le partenaire. Les deux partenaires developpent le même mouvement au même moment. De ce fait l’enchainement est réajusté afin de rester toujours dans la même direction.

 

– Le Daloï, ou grand tiré, se pratique également à deux avec une forme B qui répond à une forme A.

Pour compléter la pratique à mains nues, l’association propose aussi le travail des armes traditionnelles du Taichi : l’épée et le sabre. Les formes d’épée et de sabre peuvent également être travaillées en face à face.

La Gym Taichi

L’association AEMC se propose par le biais des cours « Gym Taichi » de vous faire découvrir des pratiques qui visent principalement à renforcer la santé physique, la concentration et l’équilibre.

La gymnastique taoïste transmise par Maître CHU King Hung, est composée de 24 exercices, très différents les uns des autres, tant au niveau du rythme que du travail corporel qu’ils impliquent. Ces exercices, développés en continu, représentent un ensemble cohérent qui mobilise le corps dans sa globalité en apportant bien-être et énergie.

Les Yi Jin Jing élaborés et toujours pratiqués par les moines de Shaolin, sont très populaires en Chine. Ils sont aussi enseignés dans les clubs d’arts martiaux chinois, pour acquérir force, souplesse et douceur. Ils ont été transmis par Philippe Jullien.

Ce sont 9 séries, exécutées dans la lenteur et la tranquillité. L’attention est portée sur le travail des articulations, de la colonne vertébrale, des muscles et des tendons, entre autres. Ces mouvements, qui forment une continuité, alternent entre tensions et relâchement, flexions et extensions.

La pratique régulière des Yi Jin Jing favorise la coordination de l’énergie, de l’esprit et de la respiration, et cela, en vue d’augmenter notre force vitale.